On vous attend en nombre !
Voici l'appel officiel :
Bonjour, Demat, Féministes de Bretagne et d’ailleurs,
Il y a cent ans, les ouvrières sardinières de Douarnenez ont mené 7 longues semaines de grève entre le 21 novembre 1924 et le 6 janvier 1925, jour de leur
victoire éclatante face aux patrons.
Pour célébrer le centenaire de cette lutte, le collectif douarneniste Pemp real a vo propose un ensemble d’événements en lien avec leur
histoire.
Le Planning familial de Douarnenez, qui fait partie de ce collectif, propose un grand rassemblement féministe pour célébrer le centenaire de la victoire des
sardinières : nous appelons à nous retrouver le samedi 4 janvier 2025 à partir de 15h sur le Port Rhu, pour nous rendre au Port du Rosmeur, lieu historique des manifestations de
1924.
Cette “belle grève de femmes” est devenue une référence dans nos luttes féministes contemporaines et cette célébration pourrait aussi refléter nos combats
d’aujourd'hui à travers les territoires !
Profitons de cette occasion pour rappeler que “seule la lutte paie” mais aussi pour fêter les Penn Sardin et leur victoire, pour nous réunir dans la rue et
sentir notre force !
Leur grève a aussi imposé des réseaux de solidarité dont on peut encore s’inspirer aujourd’hui. Elle a pris toute la ville, toute la place et, comme bien
d’autres mobilisations à travers les siècles, nous pouvons en prendre exemple pour, à notre tour, faire vivre la grève générale féministe !
Nous vous invitons à venir battre le pavé à Douarnenez, avec ou sans sabots, à apporter vos luttes locales dans la ville rouge et à les lier à cet
héritage.
A l’issue de la marche nous vous donnons rendez-vous à la Salle des Fêtes pour un goûter chaleureux et une table ronde autour des conditions de travail à
Chancerelle, animée par Typhaine Guéret, Marine Gonidec et Liza La Tonquer accompagnées par quelques ouvrières d’usine. Cet échange sera suivi du tirage au sort du quiz féministe proposé
par le Planning familial et Douarnenez Commerces.
Nous espérons une belle et grande mobilisation pour ce 4 janvier 2025.
Elles ont marqué l’Histoire, faisons-le aussi !
On vous attend en nombre !
Samedi 25 novembre 16h30 - Place de l’enfer. DOUARNENEZ
Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles
La journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes et les minorités de genre arrive dans une actualité brûlante. Des milliers de personnes victimes de harcèlement, d’agressions sexuelles, de viols se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non. Le mouvement est mondial. Ces violences sont universelles. Elles sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays.
Le 25 novembre prochain, continuons à manifester pour enfin en finir avec les violences patriarcales !
La rentrée du Planning,
vue par Ouest-France !
21 septembre 2023
Le Télégramme. 19.09.23
Par Dimitri L'hours
Le Planning familial de
Douarnenez rappelle l’État
à la loi sur l’éducation
des jeunes à la sexualité
Le Planning familial de Douarnenez s’alarme du peu de moyens mis en place par l’État pour faire respecter une loi votée en 2001 sur l’éducation des jeunes à la sexualité. L’association a récemment interpellé les sénateurs locaux sur ce sujet.
Les militantes du Planning familial de Douarnenez poursuivent leurs actions sur le territoire, notamment dans les établissements scolaires. (Le Télégramme/Dimitri L’hours)
Exceptionnellement absent du Forum des associations, le samedi 9 septembre, le Planning familial de Douarnenez n’en demeure pas moins très actif sur le territoire et ne compte pas ralentir la cadence. Permanences d’accueil au centre Gradlon chaque lundi, à 18 h, mise en place de deux groupes de parole (l’un pour les victimes d’inceste, l’autre pour les victimes de violences sexistes et sexuelles) en novembre prochain, interventions dans le cadre d’événements culturels : autant d’activités qui seront menées et proposées tout au long de l’année par l’antenne locale de l’association et ses 85 adhérents, parmi lesquels une bonne vingtaine de bénévoles très impliqués.
Des interventions dans les établissements scolaires
Une autre de leurs missions régulières consiste à intervenir dans les établissements scolaires du territoire afin d’éduquer les jeunes à la sexualité. « Nous avons suivi onze classes au lycée Jean-Marie-Le Bris lors de l’année scolaire 2022-2023 », illustrent Chloé, Christine, Florence, Isabelle et Monique, cinq militantes du Planning familial de Douarnenez, ravies du retour à la normale des relations avec la cité scolaire publique douarneniste, après quelques mois compliqués.
« Moins de 15 % des élèves » dans les clous
Dans le même temps, toutefois, elles tirent la sonnette d’alarme sur le non-respect de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception. Celle-ci impose aux élèves français de disposer de trois heures d’éducation à la sexualité par an, quel que soit le niveau. Y sont abordés des thèmes comme le consentement, la contraception, les maladies sexuellement transmissibles ou les préjugés sexistes et homophobes. « Nous avons rencontré les sénateurs Michel Canévet et Philippe Paul en début d’année pour leur demander pourquoi ils n’avaient pas voté en faveur de l’inscription de l’IVG dans la constitution. Nous nous sommes alors rendu compte qu’ils connaissaient assez mal nos missions et qu’ils ne connaissaient pas non plus cette loi votée en 2001, et ignoraient donc qu’elle n’est pas du tout respectée ».
Des séances « essentielles » pour la vie d’adulte
En février 2023, par le biais d’une question écrite, Michel Canévet a interpellé le ministre de l’Éducation (à l’époque Pap N’Diaye, remplacé depuis par Gabriel Attal) pour l’interroger à ce sujet. Ainsi, selon un rapport de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche publié en juillet 2021 et rendu public en septembre 2022, « moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances d’éducation à la sexualité pendant l’année scolaire », relève le sénateur, selon qui ces séances « sont essentielles tant elles contribuent à préparer les élèves à leur vie d’adulte ».
C’est avant tout la conséquence d’un manque de moyens donné aux professeurs et aux associations
« Le défaut d’éducation conduit à la violence »
Un point de vue partagé par les militantes du Planning familial, selon qui « ce défaut d’éducation conduit aux situations de violence que notre association traite à l’année ». D’autant qu’en parallèle, il est plus aisé que jamais pour le jeune public de visionner des contenus vidéos à caractère pornographique, où les notions de consentement ou de contraception ne sont pas vraiment mises en avant.
« C’est avant tout la conséquence d’un manque de moyens donné aux professeurs et aux associations. Si l’on confiait au Planning familial la responsabilité d’animer ces trois heures par an dans chaque classe du département, ce serait impossible », notent les militantes douarnenistes, parfaitement solidaires de la démarche entamée en mars par le Planning familial sur le plan judiciaire. Accompagnée par SOS Homophobie et Sidaction, l’association a attaqué l’État en justice afin de le contraindre à respecter la loi du 4 juillet 2001.
Cette année, le Planning Dz
n'a pas pu être présent
au forum des associations de la Ville.
C'est pourtant un moment privilégié pour présenter l'association et recueillir de nouvelles adhésions ou renouveler les anciennes.
Voici donc un bulletin d'adhésion pour les personnes qui souhaitent nous rejoindre ou renouveler leur soutien à nos actions .
Merci d'avance !
Il est possible aussi de faire des dons défiscalisés à l'association. Les sommes reçues servent essentiellement à venir en aide aux femmes victimes de violences et à celles qui doivent se rendre à l’étranger pour une IVG en délai dépassé.
Prendre contact avec le Planning planningfamilial.douarnenez@gmail.com
8 MARS
Journée internationale pour
les droits des femmes
et
des minorités de genre.
Et à Douarnenez,
ça dure tout le mois !
Les Transidentités
Le planning familial de Douarnenez en partenariat avec le Collectif Trans en Finistère Sud (CeTeFes, basé à Quimper) et le Local à Douarnenez, organise le 1 er mars prochain un événement sur le thème des transidentités.
L’objectif est de sensibiliser le grand public sur les questions trans. Le planning familial travaille beaucoup et depuis longtemps sur les questions de genre, et défend les minorités LGBTQI+. Il travaille depuis peu en partenariat avec le collectif Cetefes basé à Quimper, composé essentiellement de personnes trans et donc spécialisé sur ces questions.
Cet événement est aussi co-organisé avec le Local, lieu associatif et militant en plein cœur de Douarnenez, qui organise régulièrement des cantines de soutien pour différentes luttes, et tient un magasin gratuit à destination des personnes précaires… Depuis quelques mois, des temps de rencontre entre personnes trans y sont aussi organisés.
Le mercredi 1er mars, de 16h à 18h, au Local, des bénévoles des 3 associations tiendront
une permanence à destination du grand public pour répondre à toutes questions concernant les transidentités. Des brochures et autres documentations pourront être consultées sur place.
Ensuite à 20h45, au cinéma Le Club (Douarnenez) nous diffusons le film «Lola vers la mer», réalisé par Laurent Micheli avec Mya Bollaers, Benoît Magimel. qui sera
suivi d’un temps d’échanges et de débat et enfin, dans le hall du cinéma nous proposons des boissons sans alcool à prix libre ainsi qu’une animation ludique pour se familiariser avec le
vocabulaire adapté pour parler des transidentités.
A la Médiathèque Georges Perros
samedi 12 novembre à 17h
Dans le cadre du Mois du film documentaire, la médiathèque de Douarnenez vous propose d'assister à un ciné-débat autour du film A la vie de Aude Pépin.
Chantal Birman, sage-femme libérale et féministe, a consacré sa vie à défendre le droit
des femmes. À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils. Entre instants douloureux et joies intenses, ses visites
offrent une photographie rare de ce moment délicat qu’est le retour à la maison. (durée 1h20)
La projection sera suivie d'une rencontre avec la sage-femme Chantal Birman, protagoniste du film. Engagée dans le Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception (MLAC), Chantal Birman a travaillé pendant 40 ans à la Maternité des Lilas, puis, face à la dégradation des conditions de travail, a exercé en libéral jusqu’à sa retraite.
La contraception masculine
existe aujourd’hui en France.
Cessons de dire qu’elle est pour demain. Si les hommes, les médecins, les pouvoirs publics en acceptent l’idée et la mise en pratique, elle peut être utilisée dès aujourd’hui en alternance avec la contraception féminine et permet le partage des responsabilités et des risques. Elle constitue un facteur de l’égalité femmes-hommes.
En partenariat avecThomas Bouloù/ardecom29 et Toile d’essai, le Planning familial de Douarnenez vous invite à la projection du film « haut les couilles » au cinéma Le Club, le vendredi 28 octobre à 18h. La réalisatrice Sidonie Hadoux sera présente et répondra à vos questions.
« Il m’aspirait
l’âme » : comment cette Douarneniste s’est sauvée de l’emprise toxique de son ex-conjoint
Publié par
Dimitri
L'Hours
le 08 août 2022 à 18h00 dans Le Télégramme
Les groupes de parole du Planning familial se révèlent d’une aide précieuse pour les victimes de violences sexuelles et/ou conjugales. (Le Télégramme/Photo d’illustrati
Depuis juin 2017, le Planning familial de Douarnenez propose des groupes de parole aux femmes et hommes victimes de violences conjugales et/ou sexuelles. Emma* raconte comment ces groupes lui ont permis de se tirer de l’emprise psychologique de son ex-conjoint.
« Pour moi, c’était une bénédiction ». Emma, la cinquantaine, se souvient parfaitement lorsqu’elle a commencé à fréquenter le groupe de parole créé par le Planning Familial de Douarnenez. « C’était en juin 2017. Cela m’a aidé pour avancer, pour me maintenir », décrit la quinquagénaire, qui vit dans le pays de Douarnenez. Car, avant de connaître la bénédiction, Emma dit avoir fréquenté « le diable, physiquement et mentalement ».
Celui-ci a pris les traits d’un homme rencontré via un site de rencontres, fin 2013. Entre eux, tout va très vite. Sous le charme, Emma, qui s’est toujours refusée à penser au mariage lors de ses précédentes relations, revient sur ses principes très rapidement. Leur union est officialisée au printemps 2014. L’état de grâce est de courte durée cependant. « Début 2015, j’ai vu qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je ne savais pas encore que j’étais tombée sur un pervers narcissique, je ne savais même pas que ça existait. Je donnais tout pour cet homme et, quoique je fasse, quoique je dise, c’était mal. C’est insidieux, au compte-gouttes, tu ne vois rien arriver. J’ai même pensé au suicide tant il m’avait fait perdre l’estime de moi », décrit-elle.
À lire sur le sujetViolences conjugales. L’emprise est la plus dure
« Elles m’ont énormément vue »
D’un naturel empathique, Emma décrit son ex-conjoint comme « un vampire de l’âme, qui vous aspire le meilleur de vous-même pour vous injecter le pire de lui-même ». En quelques mois, alors qu’elle a emménagé avec lui dans le Morbihan dans son logement de service « entouré de parkings et de grillages », il la coupe de tous ses amis, l’isole. Les reproches pleuvent quotidiennement sur Emma, totalement infantilisée. « Il allait jusqu’à me mettre la fourchette dans la bouche pour que je mange quand nous avions des invités », assure-t-elle, complètement médusée a posteriori.
Il y a une citation qui dit que, si des pierres se trouvent sur notre chemin, c’est à nous de décider d’en faire un mur ou d’en faire un pont. J’ai choisi le pont.
La situation s’aggravant inexorablement, elle décide de fuir en mars 2015 et revient dans le Finistère, où elle est suivie par le Centre médico-psychologique de Douarnenez depuis de nombreuses années, en raison d’un passé familial difficile. Mais c’est seulement quelques mois plus tard qu’elle fuira définitivement, aidée par une psychologue et, déjà, par le Planning familial de Douarnenez. « Elles m’ont énormément vue pendant plusieurs mois », sourit-elle. Auprès des bénévoles du Planning, elle vide son sac, pleure beaucoup, trouve des oreilles attentives et compatissantes. « Elles m’ont beaucoup aidée, psychologiquement mais aussi dans mes démarches lors de mon divorce », salue-t-elle.
« De petites antennes en cas de doute »
Lorsqu’elle intègre le groupe de paroles du Planning, en juin 2017, elle se rend compte que son cas n’est pas isolé. « Nous étions quatre femmes. Et toutes les quatre, nous avions subi la même forme de violence, dans des contextes différents », constate celle qui encourage toutes les personnes victimes de violences conjugales physiques ou psychologiques à se faire aider, y compris les hommes. « Le fait de partager permet de prendre conscience, sans aucune honte, du chemin parcouru est un soutien considérable pour notre construction. Il est important de ne jamais oublier que se sortir d’une telle situation est une réussite de vie, c’est l’autre qui est en échec », estime-t-elle.
À lire sur le sujet Les violences conjugales, préambule du féminicide
Plutôt réservée auparavant, Emma s’ouvre bien plus facilement aux autres aujourd’hui et continue à partager son expérience, notamment dans les groupes de parole du CMP de Douarnenez. Elle a renoué les liens avec d’anciens amis, s’en est surtout faite de nouveau. Elle n’exclut pas, non plus, de rencontrer un nouvel homme, « un mécanisme protecteur s’étant mis en place » autour d’elle, « comme de petites antennes (la) prévenant en cas de doute ». « J’avais des choses à apprendre. Il y a une citation qui dit que, si des pierres se trouvent sur notre chemin, c’est à nous de décider d’en faire un mur ou d’en faire un pont. J’ai choisi le pont ».
Contact
Planning familial de Douarnenez, tél. 07 82 08 75 08 ; mél. planningfamilial.douarnenez@gmail.com
*Nom d’emprunt
Petites histoires de la Plage des Dames.
Les années 1860 à 1880 sont les années d’arrivée des premiers touristes à Douarnenez.
Les femmes de peintres et les épouses des notables de la ville se prennent d’affection pour la grève du Pironic située au pied de leurs immeubles bourgeois, proche des hôtels du centre. Ces dames y découvrent les joies de la plage et viennent se baigner en jupons de dentelles. Les cabines s'y multiplient. La pudeur est évidemment de mise. Elles ressentent le besoin de préserver leur tranquillité, ce qui conduit le Maire à prendre en 1971, un arrêté qui interdit de se baigner dans la grève du Pironic sans un costume de bain complet (contrairement à ce qui se passe pour les autres grèves ou plages où là, les baigneurs doivent être « revêtus d’au moins un caleçon »).
« Une façon pour les « dames » de « privatiser » leur carré de sable chaud en bord de mer. Les autres habitants de la ville, qui se baignent généralement en caleçon ou en blouse, question de moyens financiers, n'y ont donc plus accès. Peu à peu, la grève du Pironic se défait de son nom originel. Elle adopte le nom de ses résidentes exclusives... Ainsi naquit, à la fin du XIXe siècle, la plage des Dames. Aujourd'hui, les cabines ont disparu et tous les Douarnenistes ont repris possession de la plage ». Anne Denes Martin
Mais voilà donc, une grève devenue « plage des Dames à la suite d’un arrêté du Maire de 1871 qui dit : défense de se baigner dans la grève du Pironic sans un costume de bain complet.
Transportons-nous maintenant jusqu’en 2016, 145 ans plus tard.
Cet été-là, l’actualité est dominée par la polémique autour du burkini qui occupe les politiques et les médias français depuis plusieurs semaines. Des arrêtés municipaux sont pris dans plusieurs communes du littoral méditerranéen pour interdire l’accès aux plages, aux femmes en burkinis. L’affaire remonte jusqu’au conseil d’état qui annule les arrêtés.
Fin août, la photo d’une femme habillée, traînée sur la plage avec ses enfants par la police, circule. Pour mettre en évidence le côté grotesque de ces arrêtés, une initiative naît au Festival de cinéma de Douarnenez. Autour de la table, le vendredi soir, des militantes du planning familial, des féministes mais aussi de simples festivaliers qui se sont dit qu'il fallait faire quelque chose pour dénoncer l'absurdité des arrêtés anti-burkini et le tapage qui allait avec. L'idée du bain de mer tout habillé.e s'est évidemment imposée d'elle-même. Dès le samedi, alors qu'aucune communication officielle n'a été faite, la proposition a circulé sur les réseaux sociaux et s'est propagée comme une traînée de poudre. Au final une cinquantaine de personnes s'est jetée à l'eau le dimanche, aux alentours de midi.
Il n’était pas question de défendre le burkini, mais de respecter les femmes qui le portent quelle qu’en soit la raison, et de revendiquer l’égalité de tout.es devant la loi, dans l’accès à l’espace public.
Ici on se baigne comme on veut, quand on veut et avec qui on veut ... et sans en faire une affaire d'état ! Voilà le message que nous voulions faire passer. C'est donc dans une ambiance festive, conviviale et pleine de drôlerie que chacun.e est venu.e participer à ce bain collectif, en jupes longues, foulards, pyjamas, combinaisons de plongée, ou les seins nus.
Mais cette opération, dénommée « Douarnkini » a suscité un raz de marée dans les medias presse, télé et radio régionaux voire nationaux ! Beaucoup de témoignages de félicitations, de soutien, soulignant notre humour et notre sens de la dérision, mais aussi des messages haineux voire menaçants (Gilles Pennelle, conseiller régional FN propose de supprimer la subvention au Festival de cinéma, parce que l’argent public ne doit pas servir à soutenir l’islam… Emilie De Fresne écrit : Il ne fait pas de doute que si la foule avait été présente, la vingtaine d’anarcho-communistes précitée aurait été lynchée physiquement et probablement noyée.)
D’autres ont choisi l’humour : Pas étonnant que les Bretons se baignent habillés, vu la température de l’eau…
Voici celui de Fanny Chauffin : « Verbaliser des femmes qui se baignent sur la plage voudrait dire qu'il faut arrêter ceux qui se baignent en combinaisons de plongée ?
Cela reviendrait à dire que les photos, pas si anciennes, de nos grands-mères en longs maillots de bain ou que les photos plus récentes de bonnes soeurs au bord de la mer, n'ont jamais existé...
On verbalise sur les plages des mamans avec leurs enfants...
On verbalise des femmes les seins nus...
À l'image d'une société en pleine déroute de sens, qui veut masquer les scandales quotidiens, qui devraient eux, pour le coup, faire la Une de la presse, le corps des femmes est un symptôme.
Trop habillé, c'est mal. Pas assez, c'est mal aussi ».
L’aspect cocasse (ou révoltant ?) de l’histoire ne m’était pas apparu immédiatement !
Mais cette baignade habillée, pour dénoncer le fait que l’on ne puisse pas se baigner habillée, a eu lieu à la Plage des Dames, là où il y a 145 ans, il était interdit de se baigner sans un costume complet !!!
Au XIXème siècle, comme au XXI ème, il faudrait donc que ce soient des arrêtés municipaux qui décident de la tenue des femmes !!!
Droit à l’IVG : Rassemblement le 29 juin à Douarnenez
La Cour Suprême des Etats Unis donnera son avis définitif le 30 juin 2022. En soutien aux femmes étasuniennes, le planning familial de Douarnenez, appelle à un rassemblement le mercredi 29 juin à 18 heures sur la Place de la Résistance à Douarnenez.
Aux Etats-Unis, le droit à l’avortement a été reconnu depuis 1973. Mais la nomination par Trump à la Cour suprême de 3 juges hostiles à l’avortement juste avant la fin de son mandat faisait craindre le pire. Les antiavortements pourraient, prochainement faire revenir la Cour suprême des États-Unis sur sa décision emblématique de 1973.
Face à ce recul dramatique des droits des femmes, dans un pays où la mortalité maternelle est l’une des plus élevées au monde (900 décès/an) et touche près de 4 fois plus les femmes noires, le Planning familial appelle à se rassembler en soutien aux femmes américaines.
Nous dénonçons la remise en cause des droits fondamentaux des femmes et la collusion entre les conservateurs, les extrêmes droites et les pouvoirs religieux. Ce projet de loi vise à contrôler le corps et les droits des femmes !
Interdire ce droit fondamental, c’est accentuer les inégalités de classes, entre les femmes qui peuvent payer pour se rendre dans un État autorisant l’avortement et celles qui ne le peuvent pas. C’est renvoyer ces dernières à la clandestinité, et à nouveau les acculer à des avortements non médicalisés, avec leurs complications, pouvant aller jusqu’à la mort !
En France aussi, où il est légalisé́ depuis 1975, son accès se heurte encore à de trop nombreux obstacles. Le maintien de la double clause de conscience pour les médecins concernant l’IVG, ses politiques d’austérité́ qui réduisent les moyens pour la santé et étendent les déserts médicaux, etc., rendent cet accès de plus en plus compliqué. Et ce sont les femmes les plus vulnérables (jeunes, précaires, migrantes...) qui en paient le plus lourd tribut.
Malgré le vote de la loi, de mars 2022 qui rallonge le délai légal de 12 à 14 semaines, dans le Finistère, seul le Centre Hospitalier Intercommunal de Quimper respecte ce droit.
Ceci est inadmissible.
Ces régressions ne sont pas inexorables. Aux États-Unis, en Europe et dans le reste du monde, ce sont bien des décisions politiques qui restreignent l’exercice de nos droits fondamentaux, comme celui de disposer librement de son corps. D’autres actions sont possibles pour, non seulement les garantir, mais les étendre.
Un groupe de sept hommes organise deux
rendez-vous sur le thème des violences masculines à Douarnenez : une projection au club le 23 juin, et un atelier en mixité, le 3 juillet. Le Télégramme. 23. 06.
2022
Plus qu’une idée, c’était devenu un besoin : à Douarnenez, un groupe de sept hommes s’apprête à organiser deux rendez-vous autour des violences masculines. « Nous travaillons sur ce projet depuis plusieurs mois. Nous nous sommes aperçus, en discutant avec des amies féministes, qu’on avait tous perpétué, à différentes échelles, des violences à un moment donné dans notre vie », expliquent Baptiste Durrande et Baptiste Alchourroun, deux des membres du groupe en question.
Le gros morceau de « Hé garçons », nom qui regroupe leurs deux événements, se déroulera dimanche 3 juillet, avec une série d’ateliers en mixité, organisé, de 9 h 30 à 18 h, dans un lieu tenu secret pour préserver la confidentialité des futurs participants. Les deux Baptiste promettent une journée à base « d’écoute et de discussions, où des extraits sonores seront également diffusés ».
« Nous avons juste envie de nous saisir de ces questions »
Limité à 24 inscriptions, « dont seize réservés aux hommes », l’atelier a pour objectif « d’ouvrir la parole » sur les violences faites aux femmes ou aux minorités de genre par les hommes, qu’elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques et « d’essayer de trouver des solutions pour endiguer ce phénomène qui a quelque chose d’assez systématique ». « Nous ne sommes pas des spécialistes de ces questions, ni de grands animateurs expérimentés en matière d’éducation populaire, nous avons juste envie de nous saisir de ces questions », poursuivent les deux hommes.
À lire sur le sujetFéminicides, un scénario fatal trop souvent répété
« Les tous, on les voit peu »
Avant cet atelier, une projection-débat sera proposée au cinéma Le Club, ce jeudi 23 juin à 18 h, autour du documentaire « Un homme meilleur ». Réalisé par la Canadienne Attiya Khan, elle-même victime de violences conjugales, il met en scène la réalisatrice et l’homme qui s’est montré violent envers elle, qu’elle retrouve vingt ans après les faits. « Il y a des discussions très explicites sur les faits de violence qui se sont produits. C’est un objet de réparation, de transformation sociale », décrivent Baptiste Durrande et Baptiste Alchourroun.
Eux et leurs amis à l’origine des deux rendez-vous seront accompagnés par le Planning familial de Douarnenez à l’occasion du débat prolongeant la projection. « Nous nous réjouissons que des hommes s’emparent de ces sujets et constatent la culture du viol, la culture patriarcale qui existent chez nous aujourd’hui », félicite Florence, militante de l’association dont « le téléphone est ouvert à toutes et à tous. Les tous, habituellement, on les voit peu ».
Pratique
Projection-débat autour du documentaire « Un homme meilleur » jeudi 23 juin, au cinéma Le Club, à 18 h. Tarif : 3 €. Atelier en mixité autour des violences masculines, le dimanche 3 juillet, de 9 h 30 à 18 h. Limité à 24 personnes dont seize places réservées aux hommes. Inscription : hegarcons@riseup.net. Le lieu de l’atelier sera communiqué par retour de mail aux personnes inscrites.
Semaine de la santé sexuelle à l'IUT de Quimper aux côtés du Centre de planification ( centre de santé sexuelle et reproductive), du Cegidd ( centre gratuit de dépistage et de diagnostic des IST) et de AIDES.
Visite de quelques étudiants intéressés, mais un peu bloqués entre les derniers partiels et le départ en vacances...
Il faudra choisir une autre date !
DEVENIR FEMME
Dimanche 20 mars à 18h
à la MJC de Douarnenez
11 bd. Camille Réaud
Dans le cadre de la Fête du court métrage,
le Festival de cinéma et le Planning familial Douarnenez
vous proposent 5 films qui disent les difficultés
mais aussi la puissance des femmes d’aujourd’hui.
Que ce soit en France, en Tunisie, en Afghanistan, au Sénégal, …des femmes luttent, se révoltent, s’affirment, galèrent,
et le font avec beaucoup de détermination, d’enthousiasme et souvent avec humour.
La projection sera suivie d’un échange avec le public.
Entrée gratuite, pot offert
Au programme :
Kubra de Mélanie Trugeon France – 2021 – 11mn
Laissez-moi danser de Valérie Leroy France – 2017 – 20mn
Y’a pas d’heure pour les femmes de Sarra El Abed Canada – 2020 – 19mn
Les tissus blancs de Moly Kane France, Sénégal – 2020 – 20mn
Le test de Gabrielle Stemmer France – 2020 – 17mn
Même si les luttes féministes ne se limitent pas à une journée d’action, les militantes des associations : Planning familial, Rhizomes, Fraternité, la Maison solidaire de Kermarron, Toile d’Essai, Polychoeurs, les Voisines, Difenn, sont mobilisées ce 8 mars à Douarnenez pour défendre les droits des femmes et des minorités de genre.
Elles rappellent que le féminisme est un outil de lutte au service de tou.te.s les exploité.e.s et opprimé.e.s notamment dans un
contexte de déferlante islamophobe, de politiques racistes et de précarisation dont les femmes sont encore bien souvent en première ligne.
Elles s'inscrivent dans une sororité de femmes en luttes grâce à laquelle chacune apprend des autres, et appellent la société à
la solidarité internationale active.
Elles dénoncent toute parole ou action sexiste, raciste, capitaliste, homophobe, transphobe, intersexphobe, validiste, agiste, qui renforcerait les oppressions que nous vivons au quotidien .
Et elles vous appellent à rejoindre nombreux et nombreuses, à partir de dimanche, les actions prévues
sur Douarnenez, dont vous trouverez le programme en pièce jointe.
Féministes tant qu'il le faudra !
mercredi 15 décembre à 20h45 au cinéma Le Club à Douarnenez, un hommage à deux féminnistes des années 70 pour un
combat toujours d'actualité !
Delphine et Carole Insoumuses suivi d'une rencontre avec Nicole Fernandez Ferrer, déléguée générale du centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Un hommage puissant à deux militantes, l'une vidéaste et l'autre actrice, qui se sont battues pour le féminisme dans les années 1970 en faisant des films.
Delphine et Carole Insoumuses
La rencontre entre l'actrice mythique Delphine Seyrig et l’artiste Carole Roussopoulos nous conduit au cœur du féminisme des années 1970. Caméra vidéo au poing, elles vont s'engager dans des combats radicaux avec insolence, intransigeance et beaucoup d'humour.
Nicole Fernández Ferrer est déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir. Diplômée en documentation numérique et archives audiovisuelles. Elle travaille en milieu carcéral et intervient comme formatrice pour adultes. Elle est également traductrice pour le cinéma. Nicole donne des conférences sur le cinéma et la vidéo féministe et a servi comme jurée dans des festivals. Elle est membre du 7ème Genre, des Archives du féminisme, du Centre Hubertine Auclert, de PIAF Images Europe. Nicole est engagée pour les droits des femmes, les droits humains et les droits des LGBT+
10 ans de combats, et la lutte continue !
Le programme
Vendredi 1 octobre
à 17h au Centre Gradlon, inauguration du week-end d’anniversaire des 10 ans du Planning de Douarnenez, avec projection d’une vidéo retraçant l’histoire du groupe local.
à 20h 30, à la MJC, DUO DU BAS présente « Les Géantes », chansons pour objets trouvés et personnages non-ordinaires
Samedi 2 octobre
de 10h à 12h puis de 16h à 18h, au Local, salon d’écoute de podcasts féministes
de 10h à 12h, puis de 16h à 18h, à Miettes de Baleine, expo et atelier clito : « Viens confectionner ton porte-clés clito, en pâte fimo ! »
De 13h à 15h, à la Librairie l’Angle Rouge, « féminismes à voix haute » : lecture de textes féministes proposés par le public
A 20h 30 au cinéma Le Club, projection du film « Balloon » de Pema Tseden.
Dimanche 3 octobre
A 15h, à la Maison solidaire de Kermarron, présentation de 2 documentaires :
- « Trouz ar mec’hed » réalisé par Azilis Bourgès
- « Luttes féministes en Bretagne dans les années 1970 » réalisé par Marine Gilis
- Echanges avec le public
A 17h, clôture du week-end, en musique, autour d’un kouign amann géant.
Pendant la semaine, dans les vitrines de «Rapid’ Couture », « La Plage des Dames », du 22 rue E Kérivel, exposition de créations artistiques.
Femmes victimes de violences :
le groupe de parole n'est pas complet. Vous pouvez nous contacter au 07 82 08 75 08 si vous êtes intéressée !
Dans le cadre de la Journée internationale de lutte et de grève pour les droits des femmes, le Planning familial de Douarnenez vous invite à deux rendez-vous pour les “premières de corvées” éprouvées par la crise sanitaire. En effet, l’épidémie a mis en lumière que les femmes étaient au front, en première ligne à travers différentes professions et aussi à la maison.
- Samedi 6 mars à 10h 30 à Tréboul et 11h30 aux Halles de Douarnenez : scène ouverte féministe pour toutes celles qui partagent nos combats. Exprimez-vous par des chansons, de la musique, des textes…
- Dimanche 7 mars, à 14h,Place Saint Corentin à Quimper, venez manifester à l’appel du Planning familial de Douarnenez, du Comité de défense de l’hôpital de Concarneau, de l’AFPS du pays de Cornouaille, de la Libre Pensée 29, de la LDH, de Solidaires 29, de la CNT 29, de la FSU 29, des Gilets jaunes, d’Ensemble Cornouaille, du PCF, de Générations Quimper et du NPA mais aussi de femmes tout simplement.
Nouveau au Planning de Douarnenez :
un accueil pour les femmes sourdes et malentendantes.
Présentation grâce à ce lien : https://youtu.be/SXHOQpxBFFs
Le Télégramme
page Douarnenez.
26 novembre 2020.
Rodolphe Pochet
Une belle mobilisation pour un milieu de semaine.
« Parce qu’il est important de continuer à exercer ce droit fondamental qu’est le droit de manifester », comme le clame le Planning familial, 150 personnes ( 200 personnes d'après la gendarmerie... et les organisatrices !) se sont rassemblées ce mercredi soir, place de l’Enfer, à Douarnenez, pour la journée internationale des violences faites aux femmes. Une participation notable pour un rendez-vous en semaine, à la nuit tombée. Les violences conjugales, intrafamiliales, physiques, sexuelles, psychologiques ou administratives ont été évoquées. Un cortège s’est formé pour rejoindre la place des Halles, encadré par trois voitures de gendarmerie. L’appel aux banderoles aux slogans féministes sur les bâtiments a également été bien suivi, avec une trentaine sur la ville.
Hommage à Gisèle Halimi par le groupe local du Planning familial de Douarnenez.
Samedi 29 février
Assemblée générale du Planning 29 à Brest,
mais aussi mobilisation en soutien aux Syriens à Douarnenez.
Pour conciler les deux événements, nous sous sommes photographié.e.s à la Maison du peuplke à Brest avec des panneaux disant :
Gens de Idleb, nous vous entendons !
soirée très sympathique à la Maison solidaire de Kermarron, ce vendredi 28 février, en compagnie de Margaux Collet qui présentait son dernier livre "le féminisme pour les nuil.le.s".
Une trentaine de personnes, des questions pertinentes préparées par un groupe d'habitantes du quartier, des échanges chaleureux qui se sont poursuivis autour d'une verre.
Sur cette page vous retrouverez les évènements qui se déroulent dans le Finistère, organisés par le Planning Familial 29 ou en lien avec les thèmes abordés par le Planning. N'hésitez pas à nous contacter pour que nous fassions apparaître vos actions.
Rendez-vous venderdi 28 février pour échanger avec Margaux Collet au sujet de nos représentations du féminisme.
PREPARATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE
CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Que se passe-t-il au Centre de formation sur le Port-Rhu ?
Beaucoup d’agitation, des couleurs, des éclats de voix,des bribes de chansons… Bizarre !
Ce sont les militantes du Planning familial qui ont investi les lieux, pour préparer leur action du 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes et cette année, elles répètent une pièce de théâtre !!! Il s’agit de la création de "Femme qui parle n'est pas morte", écrite par Florence Madec, militante au planning Familial de Douarnenez.
A partir de paroles de femmes arrivées en France à la suite de migrations et de pérégrinations diverses, Florence Madec a écrit une pièce en alexandrins et vers libres pour raconter l'itinéraire d'une jeune fille mariée de force à 14 ans et qui parvient à échapper à son destin. Mais quelle que soit sa destination, sa condition de femme reste soumise au pouvoir des hommes, au pouvoir de l'argent, et sa marge de manoeuvre est étroite.
L'itinéraire de cette jeune femme et les rencontres qu'elle fait avec d'autres femmes recoupe quasiment toutes les problématiques rencontrées au planning. Accueillir, écouter, accompagner, faire de la prévention sont des tâches menées avec enthousiasme et ténacité par les militantes, mais parfois cet investissement bénévole multi-directionnel peut les rendre un peu moroses et lasses. Se lancer un défi théâtral est une manière de se faire du bien tout en continuant le travail d'alerte sur la condition féminine.
Les actrices, militantes du groupe local, ne sont évidemment pas des comédiennes professionnelles mais elles jouent, en se souciant uniquement de leur joie à faire quelque chose ensemble, qui ait du sens, qui travaille leurs valeurs et leur permette de partager avec d'autres.
Les personnages, costumes, décors, sons et lumières, sont créés dans une démarche d'éducation populaire.
4 représentations sont d’ores et déjà programmées à la Maison solidaire de Kermarron :
le samedi 23 à 17h , les 24, 25 et 26 novembre à 20h. participation libre
Réservations par téléphone : 07 82 08 75 08 ou par mail : planningfamilial.douarnenez@gmail.com,
et… il n’y a que 55 places par séance !!!
Voici le Kelou n°5 avec 2 rendez-vous importants :
- le 17 novembre à 20h, une conférence gesticulée à la Maison solidaire de Kermarron sur le consentement
- le 24 novembre à 14h, une marche Nous toutes, contre les violences faites aux femmes , rassemblement Place Saint Corentin à Quimper, avec un covoiturage au départ du centre Gradlon à Douarnenez à 13h.
« Quand il y a de la violence, la seule solution, c'est la fuite », soupire Florence. Avec Anne et Monique, ces bénévoles du Planning familial, au centre Gradlon, ont vu passer bon nombre de femmes victimes de violences, physiques ou psychologiques. C'est la raison pour laquelle elles ont mis en place un groupe de parole pour ces femmes, afin qu'elles puissent écouter d'autres témoignages et exprimer le leur. « Il est important de prendre conscience, de se dire "il n'y a pas que moi" », explique Florence. Une année durant, quatre femmes âgées de 30 à 65 ans ont pu discuter deux heures chaque mois avec deux accueillantes, jusqu'à la fin de ce premier essai ce mois-ci. « Il faut qu'il y ait une autonomisation à la fin, pour ne pas devenir dépendante du groupe », expliquent les bénévoles. Le groupe a si bien fonctionné que certaines auraient voulu continuer. « J'ai divorcé d'un pervers narcissique, et j'ai pu partager mon histoire avec des nanas d'âges différents et qui ont vécu aussi des violences, chacune d'entre nous a des étapes et ressentis différents. Dans ces échanges j'ai été écoutée, comprise et non jugée, tout ce dont j'avais besoin et que je recherchais pour encore mieux avancer sur mon chemin », témoigne ainsi Emma*.
« On se rend compte qu'un agresseur qui met sa victime sous son emprise commence toujours par avoir une attitude de prince charmant », explique Monique. Un schéma a fini par être identifié : après la vie commune viennent progressivement l'isolation, puis la dévalorisation, parfois accompagnée de violences physiques, pour lesquelles la victime se sent parfois coupable. « Puis l'agresseur s'excuse, redevient un prince charmant et le cycle recommence. Il faut en moyenne six ou sept cycles comme ça avant de s'en aller », ajoute Florence.
Le Planning familial 29 a perdu l'une de ses plus fidèles militantes.
Catherine Le Dilosquer, de Pont L'abbé, nous a quittés en ce début d'année.
Ci-dessous l'hommage lu au crématorium par Monique Prévost.
Je parle ici au nom du Planning familial et aussi en mon nom personnel. Je voudrais, dans cet hommage, exprimer ce que je dois à Catherine, ce que nous lui devons toutes…
Dans le Finistère, les statuts du Planning familial ont été déposés en Préfecture en avril 1964 à l’initiative de six femmes. Catherine était l’une d’elles avec sa fidèle amie Maryvonne.
Il faut savoir qu’en France, à cette époque, une loi datant de 1920 réprimait «la provocation à l'avortement et la propagande anticonceptionnelle».
Quelques recettes existaient malgré tout, que les femmes les plus informées se procuraient en cachette…
Un groupe de médecins grenoblois, décide alors en 1956 de créer, dans la clandestinité « la Maternité heureuse », appellation originelle du Planning. L’objectif était de permettre aux familles de planifier les naissances et s'intéressait davantage au bonheur des mères qu'à celui des femmes, ce qui pèsera longtemps sur la stratégie de l'association, même après l'adoption en 1960 de sa nouvelle appellation.
Grâce à la mise au point de la pilule contraceptive, commercialisée aux USA en 1960, un objectif poursuivi par les femmes depuis la nuit des temps : la maîtrise de leur fécondité a été atteint, une maîtrise qui les a libérées sexuellement et a bouleversé les valeurs culturelles à un point qu’on n’imagine peut-être plus aujourd’hui ! et c’est dans ce combat que Catherine s’est engagée sa vie durant.
Dans le Finistère, dès le début des années 60, des groupes de femmes militantes se sont formés à Quimper, Brest, Quimperlé. « Nous recevions énormément de jeunes filles dans notre petit local, rue Étienne Gourmelen à Quimper », se remémorait Catherine et « nous étions très sensibles aux problèmes de contraception, d’éducation à la sexualité, d’avortement, dont nous parlions en toute liberté. »
En France, le droit à la contraception a été gagné en 1967 grâce au député Lucien Neuwirth.
L’étape suivante fut la conquête du droit à l’avortement car au Planning, on considère que le droit des femmes à vivre leur sexualité sans procréer, à être enceinte ou pas, à poursuivre ou non une grossesse, à avoir ou non un enfant est la condition première de leur égalité avec les hommes.
C’est à ce moment que je suis arrivée au Planning, entraînée par Lucienne, ma collègue de travail, une autre grande dame ! Catherine disait de moi que j’étais « lumineuse »… Mais je crois que je renvoyais juste la lumière dont elle et ses copines m’éclairaient ! Elles m’ont aidé à grandir, elles m’ont ouvert les yeux sur les inégalités de notre société, elles m’ont appris le féminisme, elles m’ont permis de parler librement sans être jugée, elles m’ont donné l’exemple de femmes engagées, militantes, chaleureuses. Je crois beaucoup dans l’importance des rencontres, je pense qu’elles ne sont pas toujours le fruit du hasard… celle-ci a été déterminante dans mon parcours de femme.
La loi est parfois l’accomplissement d’une évolution très longue de la société et l'épisode parlementaire du vote de loi de 1974 n'est qu'une partie de l'histoire : la révolution sexuelle, la révolution des mœurs ne se décrètent pas sur les bancs de l’Assemblée.
Alors à côté de Simone Veil et avant Simone Veil, d'autres femmes, anonymes et convaincues ont elles aussi
combattu pour le droit à l'avortement, avec force et pugnacité. Nous étions militantes au Planning familial, au MLAC, à Choisir, parfois aux
trois.
Nous nous passions sous le manteau la bobine du film expliquant la méthode d’avortement par aspiration du Docteur Karman, organisant des projections parfois
épiques…, nous effectuions des avortements illégaux mais sécurisés, dans un mouvement de désobéissance civique.
Nous nous retrouvions le soir, chez l’une ou l’autre pour confronter nos points de vue, pour des débats parfois un peu houleux, pour échanger des connaissances, pour mettre en pratique l’éducation populaire dont nous nous revendiquions.
C’était une époque exaltante, où j’ai découvert ce qu’on appelle aujourd’hui la « sororité » cette forme de fraternité particulière lorsqu’on est entre femmes. Nous avions le sentiment de faire bouger les lignes, de lutter pour quelque chose d’essentiel. Claude a dit, dans le film de Marie Hélia, les Chevalières de la table ronde, qu’il n’y a pas eu de révolution aussi importante dans le monde et qu’il n’y en aura sans doute pas deux, que la possibilité de maîtriser sa fécondité. Ce qui est confirmé par Françoise Héritier : "Si la fécondité est le lieu central de la domination masculine, il s’en suit que la prise par les femmes du contrôle de leur propre fécondité revient pour elles à sortir du lien de domination. Là est le levier d’un changement majeur pour l’humanité toute entière."
Dans le Finistère, l’adoption de ces deux lois a dû nous faire croire que le combat était gagné ! Petit à petit, les différents groupes du Planning ont cessé leurs activités dans les années 80.
Mais l’histoire du Mouvement continuait, à la recherche d’une adaptation permanente à l’évolution des mœurs, évoluant vers une politisation graduelle de ses objectifs, élargissant son champ d’actions en continuant à se battre sur les fronts de la contraception, l’avortement, l’éducation sexuelle, mais aussi sur celui des violences faites aux femmes ou d’une reconnaissance de toutes les sexualités.
C’est en 2000, qu’un groupe de Brestoises a repris le flambeau en suivant les formations indispensables pour pouvoir ouvrir une antenne. Douarnenez a suivi en 2010. Et puis, il y a eu Concarneau et Morlaix. Catherine continuait à suivre tout cela de près depuis Rosveign…
Lors d’une manifestation que nous avions imaginée pour les 40 ans de la loi Veil, elle était venue sur le marché de Pont l’Abbé pour se faire photographier dans notre « photomaton » artisanal et son portrait figure sur l’affiche éditée à cette occasion. Elle était même venue à la Mairie de Douarnenez pour le lancement officiel de l’opération le 16 janvier 2015. C’est sans doute la dernière fois qu’elle a pris la parole en public.
Les pionnières de cette époque disparaissent petit à petit : Lucienne, Maryvonne, Ghislaine, Odette, Catherine … Nous devons continuer à témoigner de ce que fut leur vie de femmes, de mères, d'épouses, de féministes, de ce que fut leur combat de militantes, généreuses, curieuses, courageuses. Nous devons poursuivre le travail de transmission, initié par Catherine puisqu’au moins deux de ses petites filles, Yuna et Julie, sont au planning…
Et surtout, nous devons continuer à propager leurs opinions bien trempées, à clamer haut et fort qu’« à 20 ans, comme à 80, mon corps m’appartient ! », que rien n’est définitivement gagné et qu’une vigilance de chaque instant s’impose.
Une grande dame nous a quittés, qui a beaucoup compté pour nombre d'entre nous.
A nous tous de continuer le travail qu'elle aimait autour des valeurs qu’elle a défendues : féminisme, humanisme, tolérance, pacifisme.
C’est avec beaucoup d’admiration, de gratitude et avec une grande tendresse que je te dis : « Adieu Catherine ! Merci ! »
Monique Prévost
NOUVEAU: Le planning familial à CONCARNEAU !
Depuis cette année, le groupe local du Planning familial de Concarneau assure deux permanences par mois,
le deuxième lundi et le quatrième mardi de 17h 30 à 19h 30.
Ces accueils, anonymes et gratuits, sur toutes les questions touchant à la sexualité se tiennent au
Centre social La Balise, 5 rue du Colonel Moll à Concarneau.
En dehors de ces horaires, les militant.e.s sont joignables :
par téléphone, au 07 70 05 34 43
par mail : planningfamilial.concarneau@gmail.com
ou en laissant un message sur ce site à la page "si vous avez une question".
25 novembre.
Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
C'est la rentée au Planning familial !
Une soixantaine de personnes se sont réunies autour du portrait de Simone Veil, fleuri par une voisine qui a cueilli des roses de son jardin : lecture par Monique d'un texte sur le vote de la loi, le contexte social et politique de l'époque, les revendications du Planning familial, puis Sylvie a lu une déclaration envoyée par la députée, Gwénaëlle a lu des extraits du texte de jean d'Ormesson lors de l'entrée de Simone Veil à l'Académie et Florence a terminé par la lecture d'un article de Catherine Durand sur l'amitié qui liait Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens. A la suite de quoi, l'assemblée a entonné l'hymne des femmes et nous avons bu le verre de l'amitié avant de nous séparer en nous donnant rendez-vous pour les prochains combats, notamment le 28 septembre pour la journée internationale pour l'avortement.
Il y a 40 ans en France,avant le vote de la loi de Simone Veil, on pouvait mourir d'un avortement clandestin :
le spectre de la tricoteuse, ou l’angoisse des cintres, comme on disait à l'époque.
Alors on se souviendra longtemps de la lutte des femmes et de celle qui, de son Ministère de la santé, a mené le combat fin 1974, contre vents et marées, contre les forces sociales, politiques et religieuses qui ne voulaient pas de cette réforme.
C'est en janvier 1975, après un débat parlementaire très âpre que les femmes françaises ont enfin conquis cette liberté fondamentale. La loi légalisant l'avortement, l'une des réformes de société les plus importantes de l'après-guerre en France, restera le marqueur essentiel du septennat de Valéry Giscard d'Estaing et sa Ministre Simone Veil en est le symbole.
Mais l'épisode parlementaire de 1974 n'est qu'une partie de l'histoire.
La révolution sexuelle, la révolution des mœurs ne se décrètent pas sur les bancs de l’Assemblée.
La loi est parfois l’accomplissement d’une évolution très longue de la société.
Alors à côté de Simone Veil et avant Simone Veil, tant d'autres femmes ont elles aussi combattu avec force pour le droit à l'avortement avec pugnacité et panache :
- les militantes du MLAC et du Planning familial qui effectuaient des avortements illégaux mais sécurisés, dans un mouvement de désobéissance civile,
- Gisèle Halimi avec sa passion et sa détermination autour du procès de Marie- Claire,
- les 343 femmes qui ont signé le Manifeste connu sous le nom de « Manifeste des 343 salopes »,
- et toutes celles, anonymes mais convaincues, dont certaines nous ont confié leur témoignage lors de la collecte des portraits qui figurent sur l’affiche derrière nous…
Aujourd’hui, plus de 40 après, comment mettre en lumière, ce que vivent les femmes au quotidien?
C’est ici et maintenant que doivent s’arrêter le silence à propos des IVG et la stigmatisation de l’avortement.
Après la loi promulguée en janvier 1975, le Planning s’est surtout attaché à la faire appliquer tout en demandant des modifications. En effet, si elle représentait une avancée historique, la loi, telle qu’elle avait été votée alors, était restrictive. Elle tolérait l’avortement au nom de la santé publique, mais maintenait les femmes dans un statut de mineure, ne reconnaissait pas ce droit comme un droit fondamental des femmes.
Un pas a été fait en 1982, grâce à une mobilisation de rue massive et à un gouvernement où la Ministre des droits des femmes, Yvette Roudy a obtenu une avancée forte sur le plan idéologique : le remboursement à 80%.
Le planning a continué de dénoncer les difficultés rencontrées par les femmes pour accéder à une IVG et, grâce à un
travail étroit avec les parlementaires et le gouvernement, grâce aux pressions médiatiques, une nouvelle loi a été votée en 2001 qui inscrit l’IVG comme un droit des femmes, mineures ou majeures.
L’entretien pré IVG n’est obligatoire que pour les mineures, la limite est passée 14 SA, la méthode médicamenteuse peut se faire hors hôpital.
Plus récemment, malgré une remise en cause du droit à l'avortement par les « anti-choix », des modifications positives ont encore été obtenues comme le
remboursement à 100% de l'acte d'IVG et la disparition de la notion de détresse pour les femmes en demande d’IVG.
Mais, aujourd’hui, en France, malgré les textes internationaux de l’ONU et de l’OMS, les résistances sont encore grandes :
- Accueil culpabilisant, refus de prise en charge, délai de rendez-vous trop long, défiance pour les mineures, etc.
- Inégalités d’accès sur le territoire à cause de la loi HPST, dite Bachelot qui a provoqué des regroupements hospitaliers et la fermeture de centres de proximité. En 10 ans, plus d'une centaine de Centres d’ IVG ont fermé et d'autres sont menacés
- Opposition de certains hommes et femmes politiques qui ont demandé la suppression du remboursement de l’IVG.
Pour l'Europe, les événements récents en Espagne confirment la menace qui pèse sur ce droit.
Au Planning, nous sommes convaincues que pour que les femmes développent les capacités de faire des choix de vie autonomes et responsables, une information objective sur les textes légaux, les parcours de soins, les différentes techniques, les différents lieux où une femme peut s’adresser, leur permettra de faire le choix d’interrompre une grossesse non prévue de façon éclairée.
Les partisans d'une société où la femme ne peut être que le complément de l'homme, maintenue dans son statut de « moitié » et soumise à l'injonction à la maternité irriguent un discours négatif sur les femmes qui ne souhaitent pas d'enfants du tout, ou à certains moments de leur vie.
Trop de personnes ne parlent de l'avortement que comme d'un "échec", de ces femmes qui ne sont même « pas capables » d'utiliser correctement la contraception et qui « tombent enceintes » par « accident ».
Tous ces mots sont intériorisés par les femmes qui vont être
dévalorisées, déstabilisées, quand elles sont dans une situation de grossesse non prévue.
Pour le Planning Familial, l'avortement et la contraception sont les deux jambes qui permettent d'avancer dans le droit de choisir sa vie, son ou sa partenaire, son
rythme de vie. Ces deux techniques ne s'opposent pas. Il faut les expliquer.
Une loi qui « autorise » ou « permet », sera mieux comprise et utilisée si elle est connue, expliquée publiquement et sans tabou.
Nous voulons en finir avec les IVG cachées, la culpabilisation des femmes, la maltraitance de la part de certains-es professionnels-les, le discours dominant dévalorisant pour les femmes.
Nous voulons redonner aux femmes la possibilité d'être fières de faire des choix autonomes.
Nous voulons que le droit d'avorter soit reconnu en France et ailleurs comme un droit respectueux des femmes et de leur dignité.
Pour Simone Veil, comme pour nous, l’avortement est un choix qui appartient aux femmes.
Un choix pour lequel nous continuons à nous battre, contre tous les réactionnaires et obscurantistes opposés aux droits des femmes, pour une meilleure prise en charge hospitalière, pour une loi qui l’inscrira dans la Charte européenne des droits fondamentaux.
Le planning familial en lien avec de nombreuses associations et organisations européennes, se mobilisera autour du 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement et, ainsi poursuivra le combat mené par Simone Veil.
Et je voudrais terminer par une citation d’une autre Simone, qui a beaucoup fait aussi pour la cause des femmes, Simone de Beauvoir : « N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."
Nous espérons donc vous trouver nombreuses et nombreux à nos côtés dans les combats à venir !
Quelques photos de la marche du samedi 21 janvier.
APPEL DU 21 JANVIER 2017
Women’s March on
Douarnenez
Kerzh ar Maouezed e Douarnenez
Le 21 janvier 2017, au lendemain de la prestation de serment de Donald Trump, les associations féministes et de défense des droits humains organiseront une marche pour les droits des femmes à Washington et partout dans le monde.
Nous sommes tou.te.s mobilisées alors que le nouveau président des États-Unis s’apprête à appliquer l’idéologie violemment
sexiste, lesbophobe, homophobe, xénophobe et raciste qu’il a défendue durant toute sa campagne. Il envisage de nommer à la cour suprême William Pryor, un juge qui considère que
« l’avortement est la pire abomination de l’histoire du droit ». Son vice-président, Mike Pence, promeut ouvertement des thèses créationnistes. Son principal conseiller, Steve Bannon,
publie sur son site des messages racistes et misogynes haineux. Il veut aussi détruire la loi sur la santé dite Obama Care.
Cette politique réactionnaire à l’œuvre aujourd’hui aux États-Unis est la concrétisation d’une dynamique plus large dans le monde, en Europe, en France :
• En Europe, des mouvements conservateurs et rétrogrades remettent régulièrement en cause les droits des femmes, en particulier l’avortement (Pologne, Espagne…)
• En France, le danger est réel en provenance de plusieurs candidats à la présidentielle, qui instrumentalisent les droits des femmes.
Nous nous nous réunirons le 21 janvier à 13heures, Place des Halles, pour témoigner notre solidarité avec la Women’s March on Washington, car défendre les droits des femmes aux États-Unis, c’est défendre les droits des femmes en France et dans le monde entier. Nous marcherons contre les incitations à la haine, les attitudes discriminatoires, les messages et actions réactionnaires. Cette marche se veut ouverte à toutes et tous, et chaque individu.e partout dans le monde sera le/la bienvenu.e.
A Douarnenez : le Planning familial, le Festival de cinéma, Rhizomes, Gast.
A Paris, c'est un collectif d'environ 40 associations et organisations politiques qui portent le mouvement. Parmi les organisations listées sur la page Facebook de l'événement : Osez le Féminisme, les Effronté-e-s, les Chiennes de Garde, SOS Racisme, le Planning Familial. Mais aussi les partis politiques de gauche : Parti de Gauche, PS, et PCF, ainsi que le NPA. Avec le même mot d'ordre : «la mobilisation contre la politique réactionnaire à l'oeuvre aujourd'hui aux Etats-Unis, concrétisation d'une dynamique plus large dans le monde, en Europe, et en France.»
samedi 10 décembre
journée FRATERNITE à Douarnenez.
A cette occasion, le Planning a tenu un stand SORORITE
et Florence a lu, au micro, un texte écrit par Anne : « Les invisibles »
Migrants : où sont les jeunes filles ?
Dès que l’on évoque la question des migrants, on nous parle soit de familles ou d’individus isolés, parfois mineurs, le plus souvent majeurs presque toujours très jeunes. Parmi ces migrants
isolés, combien de filles ?
Selon divers recoupements, les jeunes femmes représentent à peine 7 % et, de fait, sont quasiment invisibles… Pourquoi sont-elles si peu ? Le pays que leurs frères fuient est-il plus
hospitalier pour elles ? Sont-elles moins discriminées, harcelées, exploitées, menaçées de mort que les garçons ?!... Evidemment non, mais elles, tout simplement, ne peuvent pas
(ne savent pas comment) partir. Ce sont des prisonnières dans leur propre pays.
Prenons Hana, elle a dix-neuf ans, elle est née au Soudan, de parents Ethiopiens. Elle a grandi dans un camp de réfugiés, loin de tout. Du monde, elle ne connaît que ce seul paysage, (hormis
un voyage à Khartoum). Comme ses parents, elle est considérée comme étrangère, n’a donc aucun droit au Soudan, ni aucun espoir que cela change. Elle regarde l’horizon, Hana, et voudrait
fuir
comme son frère et son cousin : eux-sont partis, au-delà du désert et des mers, et ont réussi à gagner l’Europe.
Celle-ci se nomme Mina. Jeune afghane de vingt-trois ans, elle a du fuir Kaboul avec sa mère et son frère, journaliste et menacé de mort, ainsi que toute sa famille, pour avoir
« écrit la vérité ». Contrairement à Hana, Mina a pu quitter son pays, mais elle est restée bloquée avec sa mère en Iran, tandis que son frère, en trois semaines
« seulement », ralliait la France. Aujourd’hui, sa vie c’est encore le tchador, lors de ses rares sorties, sinon elle vit cloîtrée dans une banlieue grise de Téhéran. Et elle attend la
prochaine occasion pour, enfin, partir.
Des jeunes femmes comme Hana et Mina, il y en a des centaines de milliers. Au Soudan et en Afghanistan, mais aussi en Irak et en Syrie, sans oublier la Turquie où la régression de la
condition féminine est fulgurante !... La plupart ne partiront que dans leurs rêves (ou resteront bloquées en chemin). Au prix de mille difficultés, d’un courage incroyable et de
beaucoup de chance, certaines arrivent jusqu’à nous. Un très petit nombre donc et l’on n’ose penser au chiffre noir : combien sont parties et ne sont jamais arrivées ?...
Pourtant, pour celles qui parviennent au bout du voyage, et bien ce sera un peu plus difficile que les autres… Comme elles sont très peu, rien n’est vraiment prévu pour elles. Lors du
démantèlement du camp de Calais, les femmes et les filles mineures seules
ont été les dernières à partir. Dans l’intervalle, 130 mineurs auraient disparu. Parmi eux, combien de filles ? Quand elles ont enfin été évacuées, beaucoup de mineures ont dû partir vers un CAO (Centre d'Accueil et d'Orientation) pour majeures, faute de place. D’autres - une vingtaine – ont été envoyées en Gironde et se sont retrouvés seules dans un centre de vacances avec interdiction de sortir sans être accompagnées. L’argument est, bien entendu, leur protection… Mais ces jeunes femmes, mineures ou majeures, (qui en ont toutes vu bien d’autres au cours de leur périple…) n’ont pas besoin de protection. Elles ont besoin d’être aidées, soutenues et surtout de (re)trouver la dignité et la liberté !
LE 25 novembre à Douarnenez
Monument aux mortes à la mémoire des femmes victimes de féminicides
(féminicide = meurtre d'une femme, parce que femme...)
Voici les prénoms des femmes qui ont été écrits sur des plaques apposées sur le Monument aux mortes.
à la mémoire de toutes les femmes tuées pour refus de se soumettre au désir d'un homme :
Minerva, assassinée à coups de machette à la demande du dictateur Trujilo sur la route de Salceto en république dominicaine, le 25/11/1960, parce qu'elle refusait ses avances.
Maria Teresa et Patria sont aussi assassinées parce qu'elles étaient les soeurs de
Minerva.
C'est en leur souvenir qu'a été instituée la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes.
à la mémoire de toutes les femmes tuées parce que jugées trop savantes et indépendantes :
Hypathie, mathématicienne et philosophe, battue à mort, démembrée puis brûlée vive à Alexandrie en 415.
Prous, béguine,poétesse, brûlée vive à Carcassonne en 1328.
Marguerite, béguine, brûlée à Paris le 01/ 06 /1301.
Olympe, femme de lettres, femme politique, guillotinée à Paris le 03/11/1793.
Camille, sculptrice, internée de manière abusive puis morte de malnutrition à l'asile d'aliénés de Montfavet, le 19/10/1943.
à la mémoire de toutes les femmes tuées pour sorcellerie ou hérésie :
Perronne, brûlée vive dans le feu de la Saint Jean à Bouvigny le 24/06/1679
Aleydis, béguine, brûlée vive à Cambrai en 1236.
à la mémoire de tous les bébés, victimes d'infanticides, parce de sexe féminin :
en Inde, on les appelle des Nakusha; 90 millions de femmes manquent en Asie.
à la mémoire de toutes les femmes mortes à la suite d'excisions :
Bobo, morte à 3 mois, à Créteil en juillet 1982.
Mayar, morte à 17 ans le 29/05/2016 à Suez, en Egypte.
à la mémoire de toutes les femmes enlevées, violées, torturées, par des trafiquants à Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les USA. Ciudad est baptisée capityale mondiale du féminicide :
Lilia Alejandra, 17 ans, violée, torturée, le 21/02/ 2001.
Angelica Luna, enceinte de 6 mois, 16 ans, violée, asphyxiée par strangulation le 10/12/1998.
Celia Guadalupe, 13 ans, collégienne, violée, étranglée, torturée à l'arme blanche le 25/01/1993.
à la mémoire de toutes les femmes tuées pour crimes d'honneur :
Souad, brûlée vive pour avoir cédé aux avances d'un jeune voisin, en Cisjordanie en 2003.
Samia, 29 ans, enceinte, assassinée à Lahore sur ordre de sa mère parce qu'elle voulait divorcer, en avril 1999.
Reyhaney, 26 ans, exécutée par pendaison, après avoir été agressée sexuellement et avoir tué son agresseur, en Iran le 25/10/2014.
à la mémoire de toutes les femmes tuées pour leur orientation sexuelle :
Noxolo, tuée en raison de son homosexualité à Johanesbourg le 24/04/2011. Elle est l'une des 31 lesbiennes tuées pendant cette décennie en Afrique du Sud.
Vanessa, transsexuelle, torturée et tuée par la police le 11/02/2000 à Cordoba, en Argentine.
à la mémoire de toutes les femmes tuées après des viols de guerre :
Aïcha, violée puis tuée par 2 soldats serbes à Bosanski en Bosnie en septembre 1992
Jeannine, kidnappée par les forces démocratiques de libération du Rwanda, réduite à l'esclavage sexuel, morte infectée par le sida à Goma, au Congo le 07/11/2010
à la mémoire de toutes les femmes tuées pour leur désir d'autonomie :
Annie, à Biarritz, en septembre 2010, assassinée par balle par son ex-mari
Aïssatou, tabassée par son ex-compagnon, le 18/09/2016 en région parisienne, elle meurt des suites de ses blessures le 30 octobre.
Catherine, 51 ans, tuée par arme à feu par son mari qui a aussi étouffé leur fille Charlotte et abattu le chien, à Fontaine Le Bourg (76)
Marie, 41 ans, battue à mort par son compagnon le 26/07/2003 à Vilnius. Elle décède le 1 août.
Andrea, militante féministe bolivienne, écrasée sous la voiture de son ex-mari à La Paz, le 22/08/2015, alors que sa mère était invitée au Festival de cinéma.
Nous pensons aussi à toutes les femmes migrantes qui subissent la double peine parce que soumises à toutes sortes de violences, physiques, psychologiques, sexuelles, économiques, administratives, au cours de leur parcours migratoire.
A la mémoire des femmes du monde entier, assassinées, violées, brûlées, torturées, empalées, ... juste parce qu'elles sont des femmes, le Planning familial de Douarnenez vous invite à une cérémonire le 25 novembre à 18h sur la Place de l'Enfer. Après avoir apposé des plaques commémoratives, nous chanterons ensemble l'hymne des femmes, écouterons la Fanfare des Reuz Bonbon et partagerons un vin d'honneur offert par la municipalité.
Venez avec une fleur à déposer au pied du monument, éphémère...
Autour du 25 novembre, à Douarnenez, avec le Planning familial
Lorsque l’on pense aux violences faites aux femmes, émergent tout de suite les violences conjugales. Mais il existe d’autres formes d’atteintes au fait d’être une
femme : comme celle de naître fille, le harcèlement sexuel au travail, la violence surprenante mais ordinaire dans une salle d’attente de médecin, la polygamie, la violence
paternelle.
Et bien sûr l’atteinte au corps des femmes : le viol dans les pays en guerre, le droit de cuissage sur la servante, l’excision,…
A l'occasion
de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes,
le Planning familial de Douarnenez propose 3 manifestations.
mercredi 23 à 20h 45, au Club
Tyrannosaur
un film de Paddy Considine avec Peter Mullan et Olivia Colman
vendredi 25 à 18h, Place de l'Enfer
Monument aux mortes
à la mémoire des femmes victimes de féminicide.
dépôt de fleurs, hommages, vin d’honneur
avec la fanfare Reuz Bonbon
dimanche 27 à 19h à l'Ivraie
La Compagnie Sucre d’OrgUe
se mobilise pour les femmes
avec la création d'une lecture spectacle "T'es toi...Tais toi!"
en puisant dans la littérature mais aussi à partir d’un collectage de témoignages
élaboré par notre Compagnie en 2013 et qui donna lieu au spectacle « Voix de femmes » à Quimper.
Des respirations avec des chansons et une note d’espoir finale avec le texte « A celles qui naîtront après nous »...
Quelques auteurs : Elsa Boublil, Zouk, Charles Juliet, Assita Kanko, Sorj Chalandon, Léonor de Recondo, Yannick Bellon, …
Avec les comédiennes Michèle Porcher et Céline Poli
les sorties du Planning
Dimanche 13 novembre à 18h,
au Café-Librairie l’Ivraie à Douarnenez,
causerie animée par Elen Le Trocquer
sur « les Béguines ».
Qui sont les Béguines ?
"Au XIIIèmesiècle, dans le Nord de l'Europe, des femmes connues sous le nom de "Béguines" inventent une nouvelle forme de vie intérieure : ni moniales, ni épouses, elles rompent avec le statut féodal des femmes, sont à la fois actives et contemplatives, solitaires et solidaires, et gagnent leur vie de façon autonome, par des métiers manuels, en soignant ou en enseignant, et parfois ...écrivent des livres !"
Dans le Finistère... ou pas trop loin !
Stage de formation à Rochefort en Terre,
et perspective d'ouverture d'un Planning familial dans le Morbihan ???
Samedi 25 et dimanche 26 septembre, 5 militantes de Douarnenez ont participé à la formation organisée par la Fédération Bretagne du planning familial. Le stage, très intéressant, se déroulait dans un très chouette endroit : le Café de la Pente à Rochefort en Terre, et les stagiaires ont participé à l'opération "ceci n'est pas un cintre".
Jessie MAGANA |
Vendredi 23 septembre 20h- 22h
Maison Charles Tillon. Douarnenez
( gratuit et ouvert à tous)
Rencontre avec l’auteur Jessie Magana
Egalité filles-garçons ? Sexualité, Comment en parler aux enfants ?
Le groupe local du Planning Familial et la médiathèque Georges Perros accueillent
Jessie Magana,
auteure et éditrice, dans le cadre de l’exposition « Bien dans son genre »
Comment parler de l’égalité filles-garçons
Comment aborder les questions de sexualité avec les enfants ?
Cette rencontre sera l’occasion de dialoguer avec l’invitée autour de ces questions à travers ses ouvrages et son expérience
|
Claire Serre-Combe, l'une des porte-parole d’Osez le féminisme ! : « Qu’ont en commun tous les défenseurs des arrêtés anti-burkini, dont Osez le féminisme ! a déjà rappelé la dangerosité pour les femmes musulmanes dans un communiqué paru le 24 août ? La laïcité ! Laïcité par-ci, laïcité par-là et, bien évidemment, un intérêt soudain pour « la cause des femmes ». (...) En tant que féministes, notre responsabilité est de défendre les femmes, toutes les femmes qui subissent des discriminations et autres violences #patriarcales, que cette discrimination émane d’une pression masculine religieuse ou d’une pression masculine économique, politique, familiale, etc. Si nous considérons le voile et le burkini comme des armes d’oppression, il en est de même pour la mantille portée dernièrement par une conseillère de François Hollande devant le pape. Et quand nous voyons un (ir)responsable politique tel que Laurent Wauquiez dire qu’il ne faut « rien lâcher sur la laïcité », alors même que M. Wauquiez est un grand ami et soutien de la Manif pour tous, nous avons la très désagréable impression d’être prises pour des abruties. Les catholiques réactionnaires savent très bien s’organiser pour lutter contre le principe même d’égalité (éducation à l’égalité, avortement et droits reproductifs, mariage pour toutes et tous, etc.). Pourquoi n’entend-on pas ces mêmes responsables politiques rappeler qu’au nom de la laïcité et des valeurs de la République, il ne faut rien lâcher sur ces sujets ? La laïcité, tout comme le féminisme, n’est pas à géométrie variable. Halte à l’instrumentalisation ! Lutter pour les droits des femmes, c’est se mobiliser contre tous les extrémismes religieux, se mobiliser contre toutes les manifestations du patriarcat. Est-il possible, au nom d’une conception dévoyée de la laïcité, d’exercer des pressions, des violences contre des femmes musulmanes ? La réponse est bien évidemment non. »
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Une cinquantaine de militants du planning familial, d'humanistes et simples citoyens ont pris un bain de mer tout habillés, ce dimanche à Douarnenez. Objectif : dénoncer le côté grotesque de la polémique autour du burkini qui occupe tout l'espace médiatique depuis plusieurs semaines.
Robes noires, foulards, passe-montagne, pyjamas, ou costumes de marin... ce dimanche 28 août à Douarnenez une cinquantaine de personnes a pris un bain de mer tout habillé sur la plage des
Dames. Parmi elles des militants du planning familial, des participants du festival de Cinéma ou de simples citoyens. Tous sont venus dénoncer à leur manière la grotesque
polémique autour du burkini qui occupe les politiques et les médias français depuis déjà plusieurs semaines.
Ici on se baigne comme on veut, quand on veut et avec qui on veut ... et sans en faire une affaire d'état !
Voilà le message que voulait faire passer ce groupe de joyeux Penn Sardine. C'est donc dans une ambiance festive, conviviale et pleine de drôlerie que chacun et chacune est venu participer à ce bain collectif.
L'initative est née vendredi soir dernier au Festival de cinéma de Douarnenez. Autour de la table des militants du planning familial, des féministes mais aussi de simples
festivaliers qui se sont dit qu'"il fallait faire quelque chose pour dénoncer l'absurdité des arrêtés anti-burkini et du tapage qui va avec", nous explique Monique
Prévost, une des responsable du planning familial de Douarnenez.
L'idée du bain de mer tout habillé s'est évidemment imposée d'elle même. Dès le samedi alors qu'aucune communication officielle n'a été faite, la proposition a circulé sur les réseaux
sociaux et s'est propagée comme une traînée de poudre. Au final une cinquantaine de personnes s'est jetée à l'eau aux alentours de midi. Le ciel étant lui aussi couvert, tout le
monde est parti se réchauffer chez soi après une heure sur place !
Pour Monique Prévost et tous les participants "il n'est pas question de défendre le burkini, il est question de respecter ces femmes". "Ces femmes sont
contraintes, par leur mari, leur famille ou leur religion de porter ce vêtement" insiste cette dernière. En leur interdisant l'accès à la baignade dans les lieux publics la société
française leur inflige donc une double peine et les oblige à rester chez elle et à se cacher. En conséquence les enfants aussi sont le plus souvent privés de plage.
C'est donc dans le pur respect des traditions douarnenistes et de leur esprit de dérision que l'opération s'est déroulée, sous les regards amusés des vacanciers.
Cette action reste dans la lignée de toutes celles menées jusque là par le Planning Familial de Douarnenez, à savoir le respect des femmes et de leurs droits. En novembre dernier ce même Planning familial avait suspendu des vêtements de femmes pour dénoncer les violences faites à ces dernières, rappelant ainsi que chaque année 150 femmes meurent sous les coups de leur conjoint.
DOUARNKINI
A Douarnenez, ce dimanche midi, plage des Dames
" On se baigne comme on veut, quand on veut et avec qui on veut!"
Sans en faire une affaire d'état!
Robe noire, foulard, passe-montagne, pyjama, costume de marin.... Tout cela dans une joyeuse ambiance, histoire de
pointer avec humour et dérision, le côté grotesque des arrêtés anti-burkini et du tapage qui va avec.... sans cautionner le burkini mais en respectant celles qui le portent...
Le Planning a eu 60 ans ...
Soirée chaleureuse et sympathique au Run ar Puns vendredi soir.
Un moment particulièrement fort, quand nous avons entonné l'hymne des femmes !
Venez fêter cet anniversaire et soutenir les actions du Planning familial 29
Vendredi 17 juin à partir de 18h au Run ar Puns à Châteaulin !
à 18h, le Planning militant : prises de paroles, slogans, hymne des femmes
à 19h, le Planning festif : apéritif offert, repas partageur avec quizz géant, gâteau d'anniversaire
à 21h, le Planning festif : lecture de textes par des comédiennes des Praticables, tour de chant par Hélène et Elsa du "Duo du bas".
participation aux frais libre...
Dans le cadre des "sorties du planning"
le planning familial de Douarnenez
propose un échange, animé par Elen le Troquer :
le féminisme en question
à partir de l’ouvrage « les célibataires, des femmes singulières » de Geneviève Guilpain.
"Professeure de philosophie, formatrice de futurs professeurs des écoles à l'IUFM de Livry-Gargan, intervenant en particulier dans le domaine de la laïcité et de l'égalité
filles-garçons, GENEVIEVE GUILPAIN propose dans son ouvrage : "LES CELIBATAIRES, DES FEMMES SINGULIERES" une réflexion de philosophe qui
prend appui sur des écrits de femmes célibataires pour penser la condition et le sens du célibat, à travers l'histoire, en France, du XVIIéme au XXIéme siècle."
La soirée débutera par une action de soutien à Jacqueline Sauvage.
À l'Ivraie, dimanche 24 janvier à 18h
Le planning familial du Finistère et la Ligue des Droits de l’Homme soutiennent Jacqueline Sauvage.
Cette femme battue et violée par son mari pendant des décennies a été condamnée en appel à 10 ans de prison pour le meurtre de ce dernier. Son seul recours est désormais la grâce
présidentielle.
Nous nous mobilisons pour que soient entendues nos voix et nous vous proposons 3 rendez-vous :
à Quimper, samedi 23 janvier à partir de 10h 30, autour des Halles et sur le marché
à Concarneau, samedi 23 janvier à partir de 11h dans les Halles,
à Douarnenez, dimanche 24 janvier à 18h à l'Ivraie, à l'occasion de la soirée d'échanges sur le féminisme.
Nous lirons en chœur la lettre écrite par les Effronté-E-s à Jacqueline Sauvage à travers le marché.
https://effrontees.wordpress.com/2015/12/26/soutien-a-jacqueline-sauvage/
Nous distribuerons ce texte afin d’inciter un maximum de personnes à signer la pétition pour que le Président de la République signe la demande de grâce. Elle comporte déjà plus de 200 000
signatures actuellement, l’objectif est de 300 000 signatures avant de la déposer.
https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-accordez-la-gr%C3%A2ce-pr%C3%A9sidentielle-%C3%A0-jacqueline-sauvage
Une assemblée générale extraordinaire du Planning familial 29 s'est réunie le 19 décembre à 16h, Maison Charles Tillon à Douarnenez, en présence de Danièle Lanssade, élue au bureau national de la Confédération. Elle regroupait des adhérent-e-s des 3 groupes locaux du Finistère : Brest, Concarneau et Douarnenez et a statué sur la situation du Planning familial à Brest.
A Brest, le Planning familial oeuvre depuis 15 ans pour :
- l'accueil des personnes sur toutes les questions touchant la sexualité
- l'information et l'éducation, y compris dans les établissements scolaires, grâce à l'agrément du Ministère de l'Education nationale
- la formation de personnels relais
- l'accompagnement des femmes victimes de violences.
Grâce à ce travail, il est aujourd'hui bien reconnu par les institutions sur l'ensemble du département.
Après le départ de plusieurs de ses membres, le groupe de Brest va devoir suspendre momentanément ses permanences d'accueil à LCause. Mais, un noyau de personnes désirant s'investir est en train de se constituer et, après des stages de formation et une nouvelle organisation, il pourra poursuivre toutes ces missions sur Brest et sa région.
C'est dans ce sens, que s'est prononcée l'Assemblée générale extraordinaire.
Compte tenu de la situation à Brest, le siège de l'association départementale est transféré au Centre Gradlon, Impasse Jean Quéré à Douarnenez.
Les deux autres groupes locaux continuent à fonctionner :
Douarnenez : planningfamilial.douarnenez@gmail.com. Téléph : 07 82 08 75 08. http://planningfamilialdz.jimdo.com
permanences le lundi de 17h 30 à 19h au Centre Gradlon à Douarnenez (sauf pendant les vacances scolaires, mais nous restons joignables pour un rdv en urgence)
Concarneau : planningfamilial.concarneau@gmail.com
Centre social La Balise. 5 rue Colonel Moll. 29900 Concarneau
Les militantes du Planning familial se préparent à faire les "femmes sandwich" pour dénoncer les violences faites aux femmes, lors de l'accrochage des robes mercredi 25 novembre à 18H, Place de l'Enfer à Douarnenez.
On vous attend avec votre robe et d'autres slogans !
MERCREDI 25 NOVEMBRE, JOURNEE INTERNATIONALE POUR L'ELIMINATION DE LA VIOLENCE A L'EGARD DES FEMMES
Comme à Pristina, venez à Douarnenez accrocher une robe sur les cordes à linge tendues Place de l'Enfer.
« Il nous incombe, à nous tous, de prévenir et de combattre la violence à l’égard des femmes et des filles, en commençant par remettre en question la culture de la discrimination qui la perpétue ». M. Ban Ki-moon
A Douarnenez, place de l'enfer, 18h, installation symbolique
accrochage de 150 robes sur des fils à linge évoquant les 150 femmes qui meurent chaque année en France sous les coups de leur compagnon. Ces vêtements sont leurs voix qui ne sont pas entendues, ils sont le portrait de toutes ces victimes.
Référence à l'artiste Kosovare Alketa Xhafa-Mripa (photo ci-dessus)
samedi 21 novembre de 10h à 12h
RV sur les marchés de Treboul et Douarnenez . Les personnes qui le souhaitent sont invitées à apporter une robe ou jupe qui sera accrochée mercredi. Moment d'échange sur cet évènement.
Mercredi 25 novembre à 18h : Inauguration de l'installation place de l'enfer.
Accrochage des robes (les personnes qui le souhaitent pourront accrocher leur robe).
Propositions musicales et animations diverses ( fanfare les «reuz bonbons» Marcel Jouannaud, jeunes de la Maison familiale de Poullan et de la Mission locale de Cornouaille).
En cas de pluie, repli dans le hall du musée du bateau et de la médiathèque.
Evénement organisé par le Planning familial avec le soutien de la Ville de Douarnenez.
Vendredi 27 novembre à 20h45
projection de “Refugiado"film colombien (2015)au cinéma Le Club
Dénonçons toutes les formes de violences,
refusons toutes les dominations,
rompons le silence qui entoure les violences sexuelles,
soyons solidaires !
http://femmesennoirmontbrison.over-blog.com/2015/06/de
FORUM INTERSEXE EUROPEEN - 29 et 30 juin
Douarnenez
"En charge avec Solenn, pour le festival, de l’organisation et coordination du Forum Intersexes 2015 à Douarnenez, nous vous adressons les éléments de ce qui s’organise à Douarnenez : la première rencontre politique européenne sur les situations, mobilisations et revendications des personnes intersexes, qui ponctue une résidence de 8 jours d’une trentaine d’Intersexes de la planète (Canada, Costa Rica, USA, Argentine, Congo, Grande Bretagne, Taïwan, Bulgarie, Allemagne, Nouvelle Zélande, Belgique, Maroc, France)
Cette rencontre a une dimension politique certaine, dans la mesure où il s’agit d’aborder toutes les problématiques auxquelles sont confrontées les personnes intersexes, au plan des droits, de la santé, de la psychiatrisation, des situations sociales, etc., afin de faire avancer en France (et en Europe) une législation bien en retard et bien rétrograde pour la reconnaissance des droits des personnes Intersexes et avec elles, des personnes Trans’, législation qui continue de laisser se produire les tortures dénoncées par l’ONU et le Conseil de l’Europe.
Les premiers concernés que nous souhaitons cibler sont les professionnels de la santé -des hôpitaux entre autres- (ministère, CNRS, comité d’éthique, Inserm, endocrinologues, chirurgiens, pédiatres, gynécologues, PMI, psychiatres), viennent ensuite toutes les institutions ou associations qui interviennent sur la protection des droits humains.
L’éducation (l’information, la connaissance des problématiques, la communication) est centrale.
Vous comprendrez que le Planning familial est aux première loges concernant la question Intersexe.
Nous débutons « la campagne » en direction des universitaires et chercheur.e.s, des politiques (élu.e.s et ministères), des magistrats, et des professionnels de la santé et de l’éducation, etc.
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir relayer ce rendez-vous dans vos réseaux, auprès des militant.e.s, et des associations concernées. Sur votre site. Auprès de vos publics !
Au cas où, nous joignons dans ce mail quelques « outils » pouvant clarifier et servir selon les destinataires que vous penseriez devoir tenir informés : ci-dessous quelques lignes explicatives « pédagogiques » suivies de recommandations rédigées par les Intersexes pour les journalistes et toutes personnes parlant en leur place et nom, complétées par le doc PDF « Qu’est-ce ce sexe que l’on ne mentionne » et un document ressources permettant éclairage juridique, médicale, psy, social et législatif. Ils complètent si besoin était le programme du Forum.
« Il y a une méconnaissance absolue des Intersexes, par conséquent une invisibilité totale. Quand aux violences subies no comment. Malte, l’Argentine, Mexico, le Canada, le Luxembourg, la Suisse, au plan juridique et constitutionnel bougent les lignes. La France est retardataire au regard de Malte, du Luxembourg, de la Suisse, de Mexico ces derniers jours, jusqu’au Portugal où après un intense débat au parlement avec les personnes trans’ et intersexes, un projet de loi d’identité de genre inspiré par la loi Argentine et celle de Malte va être rédigé et présenté par le bloc de gauche ».
Avec nos remerciements, en restant à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
En espérant vous accueillir les 29 et 30 juin.
Pour le festival et pour le groupe Intersexe : Vincent Guillot (OII Europe, Bretagne), Dan Cristian Ghattas (Oii Allemagne et
Europe, Berlin), Vreer Verkerke (Transgender Europe, Amsterdam), Janik Bastien Charlebois (OII Francophonie, Québec)."
Texte d'Eric Premel
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